Des chercheurs suggèrent que l’essor généralisé de la maîtrise du feu il y a 400.000 ans plaide pour le partage des informations et des technologies entre groupes humains. Les homininés de l’époque étaient-ils tolérants entre eux ?

© Gary Todd, Flickr, domaine public
La maîtrise du feu constitue très certainement l’une des plus grandes découvertes de l’humanité. En éloignant les prédateurs, en optimisant les apports alimentaires grâce à la cuisson, en favorisant les liens sociaux, les flammes ont très nettement amélioré le quotidien de nos ancêtres. Et, originalité, ce savoir s’est répandu à travers le monde sur une échelle de temps relativement réduite : entre 400.000 ans et 350.000 ans.
Ce paramètre a intrigué des scientifiques basés à l’université de Leiden, aux Pays-Bas, qui ont fait part de leur réflexion dans les Pnas. Pour eux, cette temporalité peut s’expliquer par l’échange de technologies entre les groupes d’humains qui peuplaient la Terre à cette époque. Ecartant l’hypothèse d’une découverte spontanée en divers points du globe car les groupes humains n’étaient pas soumis aux mêmes pressions environnementales, les auteurs privilégient l’idée d’une transmission culturelle du savoir, arguant notamment du fait que la génétique a démontré les nombreuses rencontres entre les diverses espèces humaines à cette période.
La technique Levallois comme outil de comparaison
Ils approfondissent leur argumentaire en détaillant l’essor de la culture Levallois, une technique de taille des pierres très spécifique, qui s’est retrouvée aussi bien en Afrique, en Europe et en Asie dans des temporalités similaires (à partir de -300.000 ans). A titre de comparaison, la technique de taille dite de l’Acheuléen, bien antérieure, a demandé beaucoup plus de temps avant de traverser les continents, signe qu’elle n’a peut-être pas fait l’objet de transmission de savoir.
D’où l’hypothèse que cette époque reculée, le Pléistocène moyen, où vivaient diverses espèces humaines, constitue peut-être la période où les groupes de chasseurs-cueilleurs ont commencé à échanger des informations et des données techniques, qui ont pu faciliter le développement de l’humanité à travers le monde. Cela nécessitait donc un minimum de tolérance vis-à-vis des autres groupes, voire des autres espèces humaines, ce qui n’est pas toujours l’apanage des grands singes. En effet, nos cousins les chimpanzés font facilement preuve de violence à l’égard de leurs congénères (les mâles principalement) issus d’une autre troupe que la leur. Les auteurs appellent donc leurs collègues à conforter ou infirmer leur hypothèse, en entraînant la recherche sur une nouvelle voie.
J ai une photo d une pierre qui raconte comment les mammouth on disparu dans tout les sens qu’on regarde on arrive à voir la distraction des gros pou s emparé des petits. C est ça la la technique fatal pour les mammouth. REGARDEZ BIEN MERCI.envoyer moi un mail, je vais vous envoyer la photo de la pierre préhistorique trouvé en gaspésie QC C anada.
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